L’homme qui tua Liberty Valance
John Ford, USA, 1962, 2h03
Synopsis :
1910 au Colorado. Le sénateur Ransom Stoddard arrive en compagnie de sa femme au modeste village de Shinbone pour assister à l’enterrement de leur vieil ami Tom Doniphon dont presque personne ne se souvient en ville. Le journaliste local s’étonne que le sénateur ait fait le voyage pour si peu et Stoddard lui explique pourquoi il est venu: il y a quelques dizaines d’années, jeune avocat désireux de s’installer dans l’Ouest, il avait été, dès son arrivée en diligence, insulté, dévalisé et frappé par Liberty Valance, un bandit qui semait la terreur dans la région. Laissé pour mort sur le bord de la route, il avait été ramené par le cow-boy Tom Doniphon qui seul, réussissait à inquiéter Valance…
Synopsis :
1910 au Colorado. Le sénateur Ransom Stoddard arrive en compagnie de sa femme au modeste village de Shinbone pour assister à l’enterrement de leur vieil ami Tom Doniphon dont presque personne ne se souvient en ville. Le journaliste local s’étonne que le sénateur ait fait le voyage pour si peu et Stoddard lui explique pourquoi il est venu: il y a quelques dizaines d’années, jeune avocat désireux de s’installer dans l’Ouest, il avait été, dès son arrivée en diligence, insulté, dévalisé et frappé par Liberty Valance, un bandit qui semait la terreur dans la région. Laissé pour mort sur le bord de la route, il avait été ramené par le cow-boy Tom Doniphon qui seul, réussissait à inquiéter Valance…
Pourquoi avons-nous choisi ce film ?
Ford signe ici une œuvre testamentaire.
Le film est une description métaphorique du processus de civilisation des Etats Unis : si Valance (Lee Marvin) incarne l’arbitraire du plus fort et Stoddard (James Stewart) la loi, le personnage le plus intéressant est sans doute Doniphon (John Wayne) qui représente "la loi de l’Ouest". La loi aura besoin de la force pour s’imposer. Mais c’est aussi un film plein de mélancolie et d’amertume. La belle carrière de l’homme de loi repose sur un mensonge dont le "quatrième pouvoir" (la presse) se fera finalement complice : "quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende".
Le film est une description métaphorique du processus de civilisation des Etats Unis : si Valance (Lee Marvin) incarne l’arbitraire du plus fort et Stoddard (James Stewart) la loi, le personnage le plus intéressant est sans doute Doniphon (John Wayne) qui représente "la loi de l’Ouest". La loi aura besoin de la force pour s’imposer. Mais c’est aussi un film plein de mélancolie et d’amertume. La belle carrière de l’homme de loi repose sur un mensonge dont le "quatrième pouvoir" (la presse) se fera finalement complice : "quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende".

À VOIR
- Présentation du film réalisée par Premiers Plans Festival d’Angers - dans le cadre de Lycéens et apprentis au Cinéma en Pays de la Loire
- Souvenirs de John Ford par André S. Labarthe, dans le cadre de la rétrospective à la Cinémathèque
- Café des images :
Sur la piste du western: une brève histoire du genre - Vote et légitimité dans L’homme qui tua Liberty Valance par Jacques Viguier, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse Capitole dans le cadre des 4èmes rencontres Droit et Cinéma
CONTACTS
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Professeure détachée service éducatif
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