EPISODE 7 PROJECTION HORS LES MURS DU FILM DES ADOS POUR LE FESTIVAL NORMANDIE IMPRESSIONNISTE

22 mai 2016
« La Seine coulait au bord des Nids » dans un lieu insolite

Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, le Village d’enfants Les Nids de Duclair a organisé 4 projections du film réalisé l’an dernier par les adolescents avec le réalisateur Jean-Marie Châtelier.

Les Nids Projo caravane Silhouette 5ter3
Cathiana, magnifique, posant devant son auto-portrait immortalisée par Jean-Marie Châtelier.

Les spectateurs avaient rendez-vous devant la Mairie de Duclair. Ils ont été accueillis puis guidés vers le lieu de la projection, tenu secret jusqu’au dernier moment. Tout au long du chemin, les autoportraits dessinés par les jeunes dans le film et agrandis à taille humaine pour l’occasion ont accompagné les participants, à la façon d’un jeu de piste bucolique. Ces derniers ont suivi un chemin à l’entrée dérobée, admiré la vallée de la Seine du panorama qui la surplombe pour arriver dans le bois du Catel où ils ont découvert une salle de cinéma insolite : une caravane.

Tout le monde a pris place dans la caravane de projection afin de partager une expérience inédite autour du film des ados. Audrey, Malika et Cathiana qui se dévoilent dans le documentaire (ainsi que Théo qui a participé à d’autres étapes du projet), ont participé à l’accueil du public. Après la projection, les jeunes filles ont pu entendre les témoignages d’admiration du public et répondre aux questions. Des mots reviennent : COURAGE (prononcé par des enfants accueillis au Village d’enfants mais aussi des adultes), PUDEUR, EMOTION… Elles ont pu entendre que des phrases dites dans ce film par les jeunes sont susceptibles de faire réfléchir les adultes comme autant de pensées philosophiques pouvant accompagner chacun dans sa vie. Il a été demandé à Malika et Cathiana ce que leur avait apporté ce film avec un an de recul. C’est difficile à dire, elles ne le perçoivent pas vraiment encore mais pour ceux qui les connaissent, il y a des « détails » qui montrent qu’elles ont un peu changé : comme le fait que Cathiana prenne place devant tout le monde spontanément pour échanger avec le public, que Malika qui ne voulait pas être filmée ou photographiée au début du projet ait accepté de témoigner dans un nouveau documentaire qui va mettre en avant le projet A notre image et les adolescents qui y participent… Elles ont de quoi être fières !

Quant aux conditions de la projection dans cette salle de cinéma mobile, le fait de voir ce film dans un bois, alors qu’il a été tourné en extérieur (en forêt, en bord de rivière…), a donné l’impression aux spectateurs d’être dans le film, ils ne savaient plus si ils entendaient les oiseaux du film ou de l’extérieur. La taille de la caravane rend aussi ce moment plus intime ce qui convient très bien pour entendre la parole des adolescents dans ce film en particulier.

Après la projection, les spectateurs se sont retrouvés autour d’un verre de l’amitié et les échanges se sont prolongés. 51 personnes ont participé avec beaucoup de plaisir, comme ils ont pu le dire, à cet événement malgré une météo peu engageante.

Nous remercions le Festival Normandie Impressionniste d’avoir soutenu notre projet, ainsi que M. Delalandre Maire de Duclair pour ses idées et son accueil. Nous remercions Jérémy de Papa’s Productions qui a assuré l’acheminement de la caravane et assuré la partie technique : il faut savoir que la caravane peut servir de lieu de projection ou de spectacle et accueillir 25 personnes. Nous remercions notre partenaire indissociable le Pôle Image Haute-Normandie avec lequel nous réalisons et continuerons de réaliser de belles choses.

2016-05-22 - ANI Hors les murs Duclair (52)
Le réalisateur Siegfried Lefez qui réalise un documentaire sur le projet ANI, Céline Caron et Anne-Sophie Charpy éducatrice, Cécile Cartron médiatrice photo au Pôle Image Haute-Normandie.

 

 

EPISODE 6 ATELIER PHOTO AVEC STEPHANE GIZARD A JUMIEGES

14 et 15 mai 2016
4 jeunes du Village d’enfants ont participé à  l’atelier « Photographier le portrait »

Nolwenn, Sophie, Clara et Jason ont pris part à cet atelier animé par le photographe Stéphane Gizard auteur de la série LIKE ME, autour de l’exposition En/quête d’identité présentée à l’Abbaye de Jumièges.

Stéphane Gizard et Clara très concentrée.
Stéphane Gizard et les ados en plein travail.

Ce stage organisé par le service de l’action culturelle du Département de Seine-Maritime était proposé à tous les adolescents qui le souhaitaient. Les ados ont pu faire la connaissance de Leila, Emma et Louison. Le groupe très dynamique a bien fonctionné ensemble.

Pour commencer, les jeunes ont pu faire la visite de l’exposition avec la présentation des œuvres de Stéphane by himself !

Stéphane Gizard réalise son premier travail personnel à l’âge de 23 ans : une série de portraits intitulée Garçons et Fille, présentant 35 garçons et une fille. Suite à ce travail élaboré à partir de casting sauvages et de rencontres fortuites, les portraits d’inconnus deviennent une évidence pour l’artiste. En 2006, il imagine Dress code et photographie 200 adolescents dans leur propre style. Il s’attache à la représentation de soi à travers le vêtement, à l’emprise de l’apparence dans la projection de sa personnalité. Voici quelques portraits de la série LIKE ME.
GIZARD 4GIZARD 1GIZARD 5GIZARD 6

Ensuite, les jeunes ont pu faire une visite commentée du reste de l’expo par le médiateur de Jumièges Mikael.

Le premier exercice réalisé a été justement de reproduire les diptyques exposés au logis, avec un portrait choisi par le modèle et un portrait choisi par le photographe. Bien sûr en binôme, l’un photographiant l’autre… Les photos des diptyques seront bientôt visibles sur le site.

Cours de technique pour Clara

Stéphane Gizard a, à son tour, pris en photo l’ensemble du groupe.

selfie groupe 2

le groupe

Ont suivi des exercices alliant découvertes techniques et jeux photographiques, tous ont participé et se sont bien amusés ! Petite compétition entre 2 groupes sur un thème imposé par le photographe, autour de portraits en intérieur et c’est l’équipe des Nids qui l’a emporté !

Les jeunes étaient ravis de cette expérience et les organisateurs les a trouvé très participatifs, sympathiques et attachants.

groupe light

groupe dimanche

Les ados recevront bientôt leurs portraits en souvenir de cet atelier.

Une belle expérience, à renouveler !

 

 

 

 

EPISODE 5 VERNISSAGE DE L’EXPOSITION PHOTO DES ADOS « ECOUTEZ VOIR »

9 mai 2016
Les photos des ados et d’Isabelle Lebon exposées sur les bords de Seine à Duclair jusqu’au 5 juin 2016

Ce vernissage marque le début de la valorisation du deuxième temps fort du projet A notre image : l’atelier photo réalisé en octobre 2015 avec Isabelle Lebon. Quoi de mieux pour mettre en avant les jeunes que d’exposer leurs photos en grand format sur les bords de Seine pendant 1 mois…

2016-05-09 - Vernissage expo photos ANI Duclair (45)
Vernissage sur la péniche de la Ville de Duclair.

Les jeunes du Village d’enfants sont venus nombreux. Qu’ils aient participé ou non à cet atelier photo, ils étaient visiblement tous heureux d’être là. Les photographes en herbe ont pu se découvrir en « grand format »,  expliquer leur projet.., les autres ont pu les admirer et ont été impressionnés par l’exposition photo. Chaque jeune ayant participé à l’atelier photo a reçu en souvenir une pochette comprenant les photos qu’il a réalisées et une douzaine d’agrandissements des photos particulièrement réussies où il figure ou qu’il a faites.

Morceaux choisis de l’expo et présentation des jeunes ayant participé à l’atelier photo

5 A PORTRAITS (2)
Erwan.
Cathiana
Cathiana
12 PORTRAITS (2)
Allah Mohammad.
8 trio chaise
Olivier, Vincent, Jean.
5B PORTRAIT
Loïc.
Audrey
Audrey.
Anas.
Anas.

Mais il y en a encore beaucoup d’autres et l’idéal est de venir les voir dans le cadre splendide de la promenade de bord de Seine à Duclair.

Le Maire de Duclair, Mr Delalandre qui a soutenu cette exposition en l’accueillant dans sa ville, a inauguré l’exposition. Le vice-président des Nids Guy Latroupe et le président du Pôle Image Haute-Normandie Jean-Pierre Le Cozic se sont exprimés aussi, saluant le projet A notre image, la photographe Isabelle Lebon pour son engagement, les adolescents et le fait qu’ils sont tous porteur d’un talent qui ne demande qu’à s’exprimer. Isabelle Lebon a pu expliquer sa démarche.

2016-05-09 - Vernissage expo photos ANI Duclair (34)
Isabelle Lebon, photographe, Cathiana et Olivier.

Voici le texte de présentation de l’expo écrit par Isabelle Lebon :

« Parfois, au détour d’un voyage, des histoires nous tiennent la main, des histoires pour voir et se voir autrement.
Nous sommes là… Anas, Allahm, Audrey, Cathiana, Erwan, Jean, Loïc, Olivier, Vincent, François et Yannick à regarder, à partager et respirer les paysages qui s’offrent à nos yeux.
Quelques jours ensemble, sur une route qui court et roule, pas aussi droite mais pas aussi sinueuse, à l’image d’un parcours de vie.
Entre campagne et mer, entre photographies et mots, entre nous-mêmes et les autres, nous avons emporté dans nos poches un objet qui nous ressemble ainsi que nos interrogations, nos appétences, nos désirs, nos rêves de découverte, nos sourires, nos doutes aussi.
Ce carnet de voyage n’est pas un objet comme les autres, il est aussi un trésor qui sera placé au fond d’un tiroir, comme un mélange d’attachement et d’oubli. Il sera la mémoire des moments vécus et résonnera lorsque nous le regarderons plus tard. Le plaisir sera là, indescriptible, à la fois merveilleux et magique.
J’ai posé mon regard sur l’intimité de leurs gestes, de leurs mots et de leurs silences.
Il suffit parfois de suspendre le temps pour se voir et se découvrir.
…Ils ont construit un photomaton en bambou, réalisé des sténopés, installé un studio photographique pour se retrouver et photographier…
Que dévoilent ces jeunes quand on place une chaise au centre de l’espace photographique ?
Que nous raconte leur corps en mouvement délivré de toute contrainte quand la musique les emporte et vient révéler quelque chose d’ineffable et d’intime ?
Les corps dansent, s’abandonnent, s’exposent à l’écoute de leurs sensations…
Les jeunes des Nids de Duclair vous invitent au voyage, à une conversation avec les yeux, à cette question que pose aussi la photographie :
« Qui est cet autre que je regarde, qui me regarde ? ».

Pour le lancement de l’exposition, la photographe Isabelle Lebon a organisé un atelier photo intitulé «Dans le cadre». Cette séance photo a été proposée à tout le monde, chacun pouvant repartir avec un magnifique tirage « instantané ».

2016-05-09 - Vernissage expo photos ANI Duclair (9)
Céline et Anne-Sophie, éducatrices, et Jean-Michel Clément directeur du Village d’enfants Les nids de Duclair.

Pendant le vernissage, le réalisateur Siegfried Lefez qui tourne un documentaire sur le projet A notre image, filme et interviewe des jeunes et des acteurs du projet.

Vincent interviewé par Siegfried Lefez devant sa photo.
Vincent interviewé par Siegfried Lefez devant sa photo.

Nous tenons à remercier tout particulièrement toutes les personnes qui ont permis la mise en valeur de ce projet via le financement de l’exposition et l’organisation du vernissage, à nos côtés : Le Lions Club Duclair Les Abbayes, Le Club Kiwanis Yvetot Caudebec en Caux, Le Crédit Agricole de Duclair, Le CCAS de Duclair et bien sûr la Mairie de Duclair, ses services techniques et communication. Merci à Jean-Michel Clément, Directeur du village d’enfants, d’avoir cru et d’avoir donné sa chance à ce projet qui nous tient tant à coeur.

Le lendemain du vernissage, je suis allée montrer l’expo à « mon »groupe, les enfants du pavillon 8 qui sont âgés de 3 à 7 ans.  Les enfants ont été contents de reconnaitre les ados, les »grands » du Village. Je leur explique pourquoi et comment les photos ont été faites, ils sont très intéressés. Des promeneurs me demandent des explications sur le but de l’expo, rencontres très sympathiques avec des personnes ouvertes et tolérantes. Des allemands qui remontent sur un bateau de croisière ont vu l’exposition aussi. C’est un lieu de passage et de promenade pour de nombreux duclairois, voisins, ou touristes.

On peut aisément imaginer que des centaines de personnes vont pouvoir découvrir les photos des jeunes, s’intéresser à eux, percevoir quelque chose de leur vie, de leurs aspirations… « Ecoutez voir » ce qu’ils ont à dire, vous serez touchés et admiratifs.

EPISODE 4 FESTIVAL D’AUDIO-DESCRIPTION AVEC LES JEUNES DE L’INJA

30 mars 2016
Les jeunes des Nids et de l’INJA au Festival Audio-vision à Paris

Suite à l’atelier d’audio-description de février, nous allons voir le film « De toutes nos forces » de Niels Tavernier » au festival d’audio-description organisé par l’AVH à Paris. Jermaine, Nolwenn, Théo, Cathiana, Malika et Maëva, nos « apprentis audio-descripteurs » (!) sont fidèles au rendez-vous, accompagnés de Céline et Anne-Sophie inépuisables (!).

Pour rappel, l’audiodescription ou Audiovision permet de rendre le cinéma accessible aux personnes déficientes visuelles.

affiche audio-vision

Le procédé est simple : il s’agit d’un texte en voix-off, inséré entre les dialogues, qui décrit les éléments visuels du film, les actions, les mouvements, les expressions des personnages, les décors, les costumes… tous ces éléments qui permettent de comprendre et de suivre un film. Au cinéma, l’audiodescription est diffusée par le biais d’un casque relié à un boîtier sans fil qui permet d’assister à la même séance que le public voyant.

Nous assistons à la projection avec de nombreux jeunes de l’INJA que nous avons rencontré deux semaines auparavant. Pour ces retrouvailles, nous avons eu le droit à un super accueil. Les jeunes et leurs éducateurs ont beaucoup apprécié notre venue à l’INJA, des envies sont nées : la réalisation d’un film, d’un blog… Ils ont apprécié notre site internet. Ils aimeraient qu’on se revoie et ont trouvé que nos ados avaient une belle attitude.  Nous leur exprimons notre plaisir de les revoir et que notre première rencontre a été un beau moment pour nous aussi.

Pour la projection  du film « De toutes nos forces » de Nils tavernier, nous avons la possibilité d’écouter l’audio-description avec un casque. Ce film aborde la relation d’un père et son fils handicapé.

th

« Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir avec lui au triathlon « Iron Man » de Nice : une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit. »

Les réactions après la projection :

Théo 12 ans : « C’était bien, le fils a réussi à convaincre son père de faire la course Iron Man« .
Jermaine 14 ans : « Certes il y avait des moments émotionnels (!) mais j’ai pas pleuré. Moi, j’aurai dit oui au fils tout de suite. »Viens mon fils, on va faire la course«  ».
Maëva 17ans : « C’était émouvant. J’ai été touchée par le fait qu’ils fassent la course ensemble et qu’ils aillent au bout. J’ai utilisé le casque avec l’AD mais pas tout le temps parce que ça me perturbait« .
Christophe, collégien à l’INJA nous dit qu’il n’utilise jamais le casque, il préfère sans.
Nolwenn 14 ans: « Ca m’a touché profondément de voir ce film. Il faut toujours croire à ses rêves ! J’ai fait du triathlon déjà, c’est dur physiquement et moralement. Mais le moral compte pour 90%. Ecouter l’audio-description ça m’a soulagé, j’avais pas besoin de réfléchir! Quand ils ont dit « le regard noir », ils ont employé les mêmes mots que nous pour audio-décrire le regard de Benoit dans le film Aglaé« .
Malika 16 ans : « Le film m’a beaucoup plu, touchée. Je l’aurai regardé toute seule, je pense que je me serai effondrée. Mon moment préféré, c’est quand le fils tourne les roues de son fauteuil tout seul à la fin de la course et que son père épuisé se relève et y croit à nouveau. J’ai utilisé le casque avec l’AD au début mais c’était trop compliqué, j’ai essayé de fermer les yeux aussi. L’audio-description était bien faite, comme la notre(!) mais là il n’y avait qu’une personne qui parlait. J’ai discuté avec le jeune qui m’avait aidé à faire du torbal à l’INJA, je me suis présentée car il ne m’avait pas reconnue. »
Cathiana 14 ans : « Je n’ai pas aimé le film mais j’ai écouté la moitié du film avec le casque, ça ne m’a pas gênée. »

De toutes nos forces 2
Céline, éducatrice : « J’ai fermé les yeux pendant tout le film, j’ai écouté l’audio-description tout le temps. Ca ne m’a pas demandé d’effort, c’est comme si on m’avait raconté un livre animé, un livre vivant. C’est comme si on lisait mais qu’on entend les personnages. La musique apporte beaucoup d’émotions. Quand on n’a pas l’image, on est plus attentif à la musique, elle a plus d’importance, elle fait partie de la construction du film. On perçoit aussi très bien, le vélo, la respiration, l’eau… Je pouvais facilement me représenter les décors : montagne, institut spécialisé… Pour certains passages, j’ai trouvé que les descriptions étaient trop neutres, froides mais c’est peut-être lié au fait qu’il ne faut pas tout suggérer au spectateur. J’ai perçu les passages jour/nuit avec la lumière. Je n’ai pas été tentée d’ouvrir les yeux, je n’avais pas envie, je me suis laissée diriger. J’avais vraiment envie de découvrir cette expérience d’écoute ».

A savoir 

Depuis plus de 25 ans, l’association Valentin Haüy se bat pour développer l’audio-description en France (cette technique vient des États-Unis). Elle a d’ailleurs audio-décrit plus de 600 films et téléfilms, propose une véritable formation des audio-descripteurs et lutte au quotidien pour la reconnaissance de leur statut. Il y a eu de beaux progrès depuis quelques années, mais il reste beaucoup à faire : en 2014, seuls 29% des films français sortis au cinéma étaient disponibles en audiodescription, et on estime que 800 salles sont équipées en 2015.